Marche Verte




La fête de la Marche Verte fêtée par le peuple marocain le 6 novembre de chaque année en commémoration de la marche pacifique lancée par feu Hassan II le 6 novembre 1975 afin d'annexer les Sahara occidental occupé par l'Espagne à la patrie mère.
Le Roi a donné le départ à 350 000 volontaires marocains armés du Coran et du drapeau marocain qui marchaient pacifiquement en direction du Sahara occidental marocain, colonisée par l'Espagne afin de faire pression sur cette dernière qui s'est retiré du territoire marocain.
Les Marocains célèbrent, le mercredi 6 Novembre 2014, le 39ème anniversaire de la Marche verte, une épopée qui illustre un événement consacrant le loyalisme à l’histoire et le patriotisme d’une nation, du sommet à la base, aussi fermement attachée à son unité nationale et territoriale que le corps à l’âme.
En plaçant l’unité avant toute chose, le Maroc, en tant qu’Etat fidèle à son histoire millénaire et à son identité arabo-islamique et africaine, ne fait que défendre les valeurs du droit, de la légalité, de la dignité et de la liberté en rejetant toute idée de morcellement et de division.
La Marche Verte fut un événement historique unique en son genre et dans sa philosophie, un moyen de libération et d’unité et une référence en matière de lutte pacifique des nations et des peuples pour le recouvrement de leurs droits spoliés. Cette oeuvre originale a réussi grâce à l’ingéniosité de son initiateur, Feu SM Hassan II, et au talent d’un peuple, qui a marqué ce rendez-vous historique par une adhésion spontanée à un processus libérateur dicté par une volonté d’unir les fils d’une même nation.
Plaçant l’intérêt et l’unité de la nation au dessus de toute considération, le regretté souverain, connu par sa sagesse et sa clairvoyance, n’a pas hésité, dès qu’il a eu connaissance de l’initiative unilatérale de l’Espagne concernant l’avenir du Sahara marocain, à transmettre au général Franco, en juillet 1974, un message le mettant en garde contre toute attitude visant à porter atteinte à l’unité territoriale du Royaume, avant d’annoncer, en septembre de la même année, sa décision de consulter la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye.
L’initiative du réunificateur du Royaume avait un double objectif. Mettre hors-jeu toute manœuvre colonialiste et déclencher, par le canal de la légalité internationale, un processus diplomatique visant la libération du Sahara sans coup férir. Soulignant l’existence des liens de la Beiâ entre le Maroc et ses fils dans le Sahara, l’avis rendu par la Cour Internationale de Justice, le 16 octobre 1975, a ouvert juridiquement au Maroc les portes de son Sahara, renforçant ainsi ses positions sur le plan international.
Feu SM Hassan II avait gravé à l’esprit le testament de son père, SM Mohammed V, dans lequel le père de l’indépendance déclarait en substance :
“(…) Je te recommande ton pays bien aimé, ta patrie le Maroc (…). Sauvegarde son indépendance, défends son unité historique et territoriale. Ne tolère pas qu’il soit porté atteinte d’un pouce à sa liberté et à son intégrité. Prends garde d’accepter aucun marchandage quant à sa sécurité et celle de ses habitants. A l’heure du danger, et quand l’ennemi menacera ton pays, sois à la tête de ses défenseurs (…)”.
Une recommandation à laquelle SM le Roi Hassan II est resté fidèle avec un sens profond de patriotisme et de loyalisme, au service de la nation et de son unité. Dès l’aube de son indépendance en 1956, le Royaume n’a cessé d’œuvrer pour le parachèvement de sa souveraineté nationale sur les parties encore sous domination coloniale. La rétrocession de Tarfaya et Sidi Ifni, respectivement en 1958 et 1969, et la récupération des provinces sahariennes grâce à la Marche Verte, en 1975, sont le fruit d’une revendication légitime soutenue dans le cadre d’un processus qui ne sera parachevé que par le retour des territoires spoliés de Sebta et Melillia et des Iles avoisinantes.

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