1/ Ahmed Sefrioui, ou Sidi Mohammed, évoque son
enfance passée à l’ancienne Médina de Fes. Il menait une vie tranquille auprès
de sa mère, femme au foyer, et son père, tisserand.Il a consacré une bonne
partie du livre à parler des voisins, des amis de la famille, de leurs
habitudes, de leur problèmes et de leur vie quotidienne, et particulièrement de
Lalla Aicha, la meilleure amie de samère, qui a souffert à cause de son mari
ingras.La paisibilité de la vie de cet enfant de six ans fut troublée par la
perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son capitale. Ce
qui obligea le père de la famille à travailler dans les champs pour pouvoir
reprendre ton travail.Pendant son absence, la mère et l’enfant visitaient
quotidiennement des mauselées pour demander aux saints de leurs rendre le père
sain et sauf.Leur voeux fut exocé un mois après le départ du père, ensuite les
choses s’arrangèrent petit à petit.Au milieu de tous ces événements, la boite à
merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important, elle lui
représentait un véritable réconfort quand il avait des ennuies, c’était
synonyme d’accès à son propore monde
2/ L'auteur-narrateur personnage raconte son enfance alors qu'il avait six
ans. Par un va et vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et
de l'auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du
narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable
ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l'auteur
raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples
(=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi
que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à
passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d'une
façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un
véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de
quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La figure
calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient
aux mains avec le courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à sa
femme.Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des
haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté.
Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès
pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez lui
pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du
coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce dénouement.