Une génération entière de Palestiniens à Gaza est
attardée : attardée physiquement et nutritionnellement parce qu’ils n’ont
pas assez à manger ; attardée émotionnellement en raison des pressions de
la vie dans une prison virtuelle et parce qu’ils sont confrontés à la menace
constante de destruction et du déplacement ; attardée intellectuellement
et au niveau scolaire parce qu’ils ne peuvent pas se concentrer — ou, même
s’ils le peuvent, parce qu’ils essayent d’étudier et d’apprendre dans des
circonstances qu’aucun enfant ne devrait avoir à subir.