Titre | Le Père Goriot |
Auteur | Honoré de Balzac |
Eléments biographiques | naît à Tours le 20 mai1799. Il fait des études de droit à Paris et devient clerc de notaire.Grâce à son œuvre Physiologie du mariage, il est admis dans les salons littéraires. En 1839 il est élu président de la société des gens de lettres. En 1830 il commence la série de romans qui en 1841 prendra le nom de Comédie Humaine. En 1848 il tente d'entrer à l'académie française mais il échoue. Il meurt le 18 Août 1850, laissant derrière lui quelques romans inachevés qui seront tout de même publiés. |
Date d'Edition | 1835 |
Edition | éditions eBooks-France , decembre 2006 |
Nombre de pages | 320 |
2. les personnages principaux :
Auteur | Honoré de Balzac |
Eléments biographiques | naît à Tours le 20 mai1799. Il fait des études de droit à Paris et devient clerc de notaire.Grâce à son œuvre Physiologie du mariage, il est admis dans les salons littéraires. En 1839 il est élu président de la société des gens de lettres. En 1830 il commence la série de romans qui en 1841 prendra le nom de Comédie Humaine. En 1848 il tente d'entrer à l'académie française mais il échoue. Il meurt le 18 Août 1850, laissant derrière lui quelques romans inachevés qui seront tout de même publiés. |
Date d'Edition | 1835 |
Edition | éditions eBooks-France , decembre 2006 |
Nombre de pages | 320 |
2. les personnages principaux :
* Jean-Joachim Goriot alias Le père Goriot :
Ancien négociant, ouvrier vermicellier, a fait fortune sous la Révolution. il a pu vendre ses farines en décuplant leur prix. Resté veuf avec deux filles qu'il idolâtre, il dote chacune d'elles de la moitié de sa fortune.
Ancien négociant, ouvrier vermicellier, a fait fortune sous la Révolution. il a pu vendre ses farines en décuplant leur prix. Resté veuf avec deux filles qu'il idolâtre, il dote chacune d'elles de la moitié de sa fortune.
* Eugène de Rastignac :
Fils du baron de Rastignac, venu de Charente pour étudier le droit à Paris. Il est tout d''abord seul, mais il se trouve des alliés : Mme de Beauséant et Mme de Nucingen. il aime cette dernière. Ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu'au bout les conseils criminels de Vautrin. Ami d'Horace Bianchon (médecin), Il n'a pas de talent et cherche une riche maîtresse.
Fils du baron de Rastignac, venu de Charente pour étudier le droit à Paris. Il est tout d''abord seul, mais il se trouve des alliés : Mme de Beauséant et Mme de Nucingen. il aime cette dernière. Ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu'au bout les conseils criminels de Vautrin. Ami d'Horace Bianchon (médecin), Il n'a pas de talent et cherche une riche maîtresse.
* Vautrin alias Jacques Collin alias Trompe-la-Mort :
Ancien forçat très épris de revanche sociale. Il a l'art du transformisme et sait plier les faibles à sa volonté. Il est dénoncé et envoyé en prison.
Ancien forçat très épris de revanche sociale. Il a l'art du transformisme et sait plier les faibles à sa volonté. Il est dénoncé et envoyé en prison.
* La comtesse Anastasie de Restaud :
Fille aînée du père Goriot qu'elle a pratiquement renié, est la maîtresse de Maxime de Trailles dont elle paie. Rastignac jette son dévolu sur elle avant de devenir l'amant de sa sœur Delphine.
Fille aînée du père Goriot qu'elle a pratiquement renié, est la maîtresse de Maxime de Trailles dont elle paie. Rastignac jette son dévolu sur elle avant de devenir l'amant de sa sœur Delphine.
* La baronne Delphine de Nucingen :
Fille cadette du père...
Fille cadette du père...
Résumé:
Paris, automne 1819. Dans une pension miteuse de la rue
Neuve-Sainte Geneviève, la maison Vauquer (du nom de sa tenancière), se
côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y
prendre que le dîner . Ils ont pour nom Mlle Michonneau, Victorine Taillefer,
Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le
père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots
: Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une quarantaine d'années qui se fait
passer pour un ancien commerçant; Eugène de Rastignac, fils d'une famille noble
et désargentée de Charente venu faire son droit à Paris.
Il y a également le père Goriot, pitoyable rentier de
soixante neuf ans qui mène une vie nocturne énigmatique. Il est le plus âgé de
la Maison Vauquer et aussi le plus ancien des pensionnaires. Il y est arrivé en
1813 après s'être retiré des affaires. Les premiers temps, sa fortune et ses
revenus lui permettaient d'habiter au premier étage l'appartement le plus cossu
de la pension. Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est
monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes.
Il occupe actuellement une mansarde et est devenu le bouc émissaire de la
Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu
d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde.
Eugène de Rastignac, jeune "ambitieux", rêve de
s'introduire dans la haute société parisienne. Grâce à la recommandation de sa
tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, l'une des
femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la
Comtesse Anastasie de Restaud.
Il lui rend visite le lendemain, mais sa maladresse lui vaut
d'être brutalement congédié par M. et Mme de Restaud. Rastignac se rend alors
chez Mme de Beauséant où se trouve également la duchesse de langeais. Sa
gaucherie prête encore à sourire, mais cette visite lui permet de résoudre
l'énigme du Père Goriot. Les deux aristocrates se proposent de lui relater le
drame du vieil homme : cet ancien négociant a fait fortune pendant la
révolution. Il a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie,
l'aînée et Delphine, la cadette. Après leur avoir offert une belle éducation,
et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et
Delphine au banquier Nucingen.
Tant que le Père Goriot mettait sa fortune à la disposition
de ses filles, ses gendres le ménageaient. Mais maintenant qu'il a des
difficultés financières, ils ne lui manifestent qu'indifférence et mépris. Ils
n'hésitent pas à l'évincer, ce qui désespère le pauvre homme qui a voué toute
sa vie à ses deux filles. Rastignac est ému jusqu'aux larmes par ce récit. Mme
de Beauséant prend prétexte de cette histoire pour donner à Rastignac ce
conseil : arriver par les femmes. Elle lui suggère de tenter sa chance auprès
de Delphine de Nucingen, la seconde fille du Père Goriot.
De retour à la Pension Vauquer, Eugène décide d'apporter son
soutien au Père Goriot. Ayant besoin d'argent pour faire son entrée dans le
Monde, il écrit également à sa mère et à ses sœurs pour leur demander de lui
adresser leurs dernières économies.
Vautrin, qui devine l'ambition qui anime Rastignac lui
propose un marché cynique : séduire Victorine Taillefer tandis que lui se
charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune fille
d'un héritage fabuleux. Rastignac épouserait alors Victorine et sa dot d'un
million, sans oublier d'offrir à Vautrin une commission de deux cent mille
francs. Fasciné, puis indigné par ce marché scandaleux, Rastignac refuse ce
pacte diabolique. Vautrin lui laisse quinze jours pour réfléchir.
Le jeune étudiant préfère suivre les conseils de la
Vicomtesse de Beauséant. II l'accompagne au Théâtre-Italien, où il se fait
présenter Delphine de Nucingen. Il fait une cour assidue à la jeune femme.
De retour à la Pension, Rastignac rend visite au Père Goriot
et lui raconte par le menu sa rencontre avec Delphine. Emu, le vieil homme qui
croit toujours aux bons sentiments de ses filles, encourage Rastignac à
continuer de fréquenter la jolie baronne. Une vraie complicité s'installe entre
le Père Goriot et le jeune étudiant.
Eugène de Rastignac devient l'amant de Delphine de Nucingen
et ne tarde pas à découvrir ses difficultés financières. Elle lui confie que
son mari s'est accaparé de sa fortune et qu'elle ne dispose plus d'aucune
ressource personnelle. Elle lui demande également de jouer pour elle à la
roulette. Avec les cent francs qu'elle lui remet, Rastignac parvient à gagner,
pour elle, sept mille francs. " Vous m'avez sauvée" lui
confie-t-elle, lui avouant en même temps l'échec de son mariage avec le baron et
les sacrifices qu'elle et sa sœur ont imposés à leur père.
De retour chez Madame Vauquer, Eugène de Rastignac apprend
la nouvelle au Père Goriot. Le vieil homme est désespéré d'apprendre les soucis
financiers de sa fille. Il souhaite saisir la justice pour lui permettre de
retrouver sa fortune.
Rastignac prend goût aux soirées parisiennes, mais il
dépense beaucoup d'argent et se montre beaucoup moins chanceux au jeu. Il
mesure combien l'argent est essentiel pour s'imposer dans la haute société
parisienne, ce que Vautrin ne manque pas de lui rappeler avec beaucoup de
cynisme.
Au jardin des plantes, M. Poirer et Mlle Michonneau
rencontrent un responsable de la police, Gondureau, qui leur indique la
véritable identité de Vautrin : C'est un forçat qui s'est évadé du bagne de
Toulon, où il avait le surnom de trompe-la-mort. Gondureau demande à Mlle
Michonneau de lui administrer un somnifère et de vérifier qu'il a bien un
tatouage à l'épaule.
A la pension Vauquer, Victorine laisse entrevoir à Eugène
les sentiments qu'elle éprouve pour lui tandis que Vautrin poursuit secrètement
la préparation du meurtre de son frère. Mlle Michonneau acquiert la certitude
que Vautrin est le forçat qui s'est évadé du bagne et le fait arrêter. Le même
jour un complice de Vautrin tue le frère de Victorine.
Tandis que les pensionnaires de la Maison Vauquer tardent,
suite à ces événements, à retrouver leurs esprits, le père Goriot arrive tout
souriant en fiacre. Il vient chercher Rastignac et l'invite à dîner avec
Delphine, dans l'appartement qu'il vient de lui louer, avec ses dernières
économies, rue d'Artois. Le vieil homme logera quant à lui dans une chambre de
bonne au dessus de l'appartement d'Eugène.
A La Maison Vauquer, c'est la désolation, les pensionnaires
partent les uns après les autres.
Les déboires financiers des deux filles du Père Goriot
resurgissent avec plus d'acuité. Le baron de Nucingen indique à sa femme qu'il
lui est impossible de lui rendre sa fortune sans que leur couple ne soit ruiné.
Quant à Anastasie, elle ne parvient plus à rembourser les dettes causées par
son amant, Maxime de Trailles et se voit dans l'obligation de mettre en vente
les diamants de la famille. A l'annonce de cette double déroute financière, le
père Goriot est victime d'un grave malaise. Bianchon, l'étudiant en médecine,
ami de Rastignac, venu en renfort analyse les symptômes qui frappent le vieil
homme et diagnostique une grave crise d'apoplexie.
Eugène passe la soirée aux Italiens avec Delphine. Le
lendemain, il retourne à la pension Vauquer. Le Père Goriot est très affaibli.
Eugène annonce alors à Delphine que son père est mourant mais celle-ci se
montre indifférente à son sort.
A la pension, le père Goriot se meurt. Il souhaite une
dernière fois voir ses deux filles, mais celles-ci demeurent tristement absentes.
Seuls Rastignac et son ami Bianchon sont là pour accompagner les derniers
moments du vieil homme. Eugène règle les derniers soins et l'enterrement du
père Goriot; puis, accompagné du seul Bianchon, il assiste à la cérémonie
religieuse. Le convoi funéraire se rend alors au Père Lachaise. "A six
heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle
étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut
dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. Quand les
deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la
cacher, ils se relevèrent et l'un d'eux, s'adressant à Rastignac, lui demanda
leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n'y trouva rien ; il fut forcé
d'emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina
chez Rastignac un accès d'horrible tristesse. Le jour tombait, un humide
crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière
larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un cœur
pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque
dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et le voyant
ainsi, Christophe le quitta.
Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du
cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine,
où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque
avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où
vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette
ruche bourdonnant un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit
ces mots grandioses :
- A nous deux maintenant !
Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société,
Rastignac alla dîner chez Mme de Nucingen."
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