Les catastrophes naturelles
Les causes des catastrophes naturelles.
1a)Qu’est ce qu’une
catastrophe naturelle ?
Une catastrophe
naturelles est une catastrophe qui est provoquée pat la nature et l’action de
l’homme n’est pas directe. On recense de nombreuses catastrophes naturelles tel
que : Les tempêtes, les inondations, les tsunami (raz de marée) qui sont
provoqués par les tremblements de terre puis il y a les glissements de terrain,
les ouragans, les cyclones, les typhons.
Nous allons nous
intéresser par exemple d’un cas très connu et qu’on en parle beaucoup
« LES TSUNAMIS ».Les Tsunami (les ports de vagues) sont des séries de
vagues d’une très grande longueurs et d’une très forte période, engendrés par
des mouvements brusques de la croûte terrestre. Les Tsunamis les plus
catastrophiques ont été causés par de violents séismes dont l’épicentre était
localisé sous les mers ou les océan ou a proximité d’un océan et qui aurait
provoqué un déplacement vertical marqué du fond océanique. Puis il y a aussi les
éruptions volcaniques et les éboulements sous-marins entraînent également la
formation de tsunami mais leurs effets sont généralement localisés
Mais ces catastrophes comme
les Tsunamis ont causés de nombreuses victimes et de dégâts matérielles. Du
fait de leurs caractères destructeur, ils ont une profonde incidence sur les
aspects humains, sociaux et économiques de nos sociétés. Les Tsunamis ont
anéantis des communautés entières vivant le long des côtes et que, dans le
passé, leur incidence socio-économique a été considérable dans le pacifique, où
ces vagues sont le plus fréquentes, des documents anciens font état
d’effroyables catastrophes coupant d’énormes pertes économiques et de
nombreuses pertes en vies humaines et d’immenses dégâts matériels.
L’un des pays les plus
touchés par cette catastrophe naturelle est le Japon car l’activité sismiques
est très ancienne et nombreuses, des populations côtières ont été anéanties par
ces Tsunamis.
Donc nous avons assisté, ces vingt dernières années, à une expansion et un développement considérables des régions côtières dans la plupart des pays développés ou en développement du pacifique. Ce phénomène s’explique par la croissance démographique et l’évolution technique et économique qui ont rendu l’exploitation des zones côtières plus nécessaire qu’auparavant.
Donc nous avons assisté, ces vingt dernières années, à une expansion et un développement considérables des régions côtières dans la plupart des pays développés ou en développement du pacifique. Ce phénomène s’explique par la croissance démographique et l’évolution technique et économique qui ont rendu l’exploitation des zones côtières plus nécessaire qu’auparavant.
Au final on peu dire que
malgré leur rareté les catastrophes naturelles n’en demeurent pas extrêmement
meurtrière, souvent l’homme ne peut rien faire face à ces catastrophes mais
dans plusieurs cas on peut voir qu’avec son expansion l’homme peut amplifier
les dégâts de ces risques naturelles.
1b) L'homme est à l'origine de certaines catastrophes
naturelles.
Après
que nous avions vue ce qu'est une catastrophe naturelle. Maintenant nous allons
étudier que " l'homme est à l'origine de certaine catastrophes naturelles
". On voit que la nature est nul le seul coupable des catastrophes
naturelles, il y a aussi les êtres humains qui peuvent provoquer des
catastrophes naturelles sur notre planète.
Car aujourd'hui on peu dire que ces catastrophes
provoqué par l'homme sont encore plus terrifiantes et dangereuses que ceux
provoquées par la nature telles que les inondations avec le déboisement des
forets ou les ouragans. Par exemple : Il y a aucun signe extérieur qui peut informer
qu'une catastrophes est sur le point de se produire donc sa souligne qu'il est
possible d'être bien préparé dans ces cas là, ce qui est très important pour
notre survie dans ce monde plein de danger.
Ce qui montre aussi qu'il est
impossible de se préparer mentalement à une telle catastrophe comme par exemple
: les séismes, les inondations, les ouragans, etc... Mais il existe des
experts en catastrophe naturelles qui font de nombreuse recherchent pour
trouver des méthodes afin d'éviter que des catastrophes puissent se reproduire.
Par exemple: en construisant des systèmes e prévention, mais se système e
coûteux et se sont surtout les pays riches qui en bénéfice par rapport
aux pays en voie de développement qui essaie de s'en procurer prenons par exemple
les évènements qui ont lieu en Asie car ils n'avaient pas de système de
prévention et résultat il y a eu plus de 300 000 morts et des milliards d'Euros
de dégât matérielle.
Puis aussi il provoque
d'autres catastrophes qui est sont plus fréquemment la pollution ou
l'environnement est très touché du au réchauffement de la planète et qui
provoque ( séisme, tornade, etc...) et que ces phénomène sont de plus en plus
nombreux ce qui montre que ces risques naturelle ne sont pas à 100% lié à la
nature, mais aussi par l'homme par exemple la déforestation qui provoque
des inondations etc... Puis ces risques se sont aggravé par les croissances
démographique, de la pauvreté. Et tant ces cas présents peuvent présenté de
grosse tragédies et qui risque de l'intensifiés au cours des années et sera
dramatiques pour les pays avec un grand nombres de victimes, les coût de
réparation très cher, une santé qui se dégrade avec l'arrivé de maladies.
Les
conséquences des catastrophes
naturelles
1) Des pertes économiques et sociales énormes.
Les
catastrophes naturelle causent des pertes économiques plus ou moins importantes
en fonction du degrés de développement des régions touchées.
En effet,
certaines catastrophes naturelles qui ont lieu dans des régions en voie de
développement anéantissent des années de travail. Pour ces pays, le plus
souvent pauvres, il faut reconstruire et recommencer à se développer. C'est le
cas du Sri Lanka dont la principale activité économique et l'agriculture et qui
subit fréquemment de nombreux dégâts à cause de ces catastrophes.
De plus, au niveau industriel
certain pays sont obligés de limiter leurs productions industrielles pour que
les usines renvoient le moins de dioxyde de carbone possible dans l'atmosphère
pour ne pas amplifier le phénomène d'effet de serre. Ainsi, ces pays ne peuvent
produire en grande quantité, ce qui limite leur développement économique.
Ce sont les pays les moins développés qui subissent les
pertes économiques les plus importantes lors de catastrophes à cause de la
faiblesse des moyens de préventions. Cependant, même si un pays est doté d'un
plan antisinistre, une catastrophe naurelle va occasionner des pertes
économiques et des destructions d'infrastructures. La couverture de ce risque
peut être financée de plusieurs façons différentes, selon le profil de pays et
le type de catastrophe. Elle dépend en effet de la taille et de la
croissance de l'économie du pays, ainsi que des niveaux de pénétration de
l'assurance. Le risque peut être financée par une combinaison d'assurance,
d'épargne, de réserves fédérales, de prêts de la Banque mondiale et du FMI,
des fonds de la communauté internationale, selon les besoins du pays. Par
contre pour les pays exposés à des sinistres graves et fréquents, tels le
Bangladesh, frappés régulièrement par des innondations, l'assurance n'est pas
le bon mécanisme parce que les catastrophes naturelles arrivent trop souvent.
Dans ce type de situation, la meilleur stratégie mettra l'accent sur la
prévention par exemple.
Mais si les
catastrophes naturelles engendrent des pertes économiques, elles sont aussi la
cause de millions de personnes à travers le monde, ce qui est plus grave. Tout
au long de l'histoire, des communautés entières on été frappées et anéenties
par des catastrophes naturelles, ce qui a souvent nécessité leur
reconstruction, voir leur déplacement. Les catastrophes les plus dangereuses
pour l'homme sont les tsunamis, notament dans les régions du pacifique. Entre
684 et 1960, 65 tsunamis ont frappé le Japon.
L'un
de ces tsunamis a causé la mort de plus de 300 000 personnes dans les îles du
Pacifique. C'était le 26 décembre 2004. Ce tsunami a montré l'impuissance de
l'homme face aux caprices de la nature. Pour ceux qui ont survécu, il resteront
marqués à vie par l'horreur de cette catastrophe. En effet, 4 mois plus tard,
un tremblement de terre important dans cette région a provoqué un mouvement de
panique terrifiant.
Cependant,
si l'homme ne peut éviter une catastrophe naturelle il peut en limiter les
dégâts grâce aux moyens de prévention.
2) Comment prévenir les catastrophes naturelles.
Aujourd'hui sur la
Terre il n'est guère possible d'empêcher une catastrophe
naturelle de se produire et il est impossible d'éviter les catastrophes
naturelles liée à la nature et aussi lié par les êtres humains tel que les
séismes, inondations, raz de marée, sècheresses, tornades etc...
Mais nous
avons un monde qui à de grande capacité d'adaptation remarquables qui nous
apprend à vivre avec ces risques naturelles. Mais jusqu'ici nous avons eu des
attitudes passives, nous résignant par avance à ces catastrophes que nous
attribuions à la colère divine ou aux caprices de la nature et que nous
pouvions prévenir.
Sans doute qu'on ne pas empêcher une
catastrophes naturelles de se produire, mais il est en notre pouvoir grâce à
des planification approprié d'en limiter les conséquences grâces à ses
système de préventions des catastrophes qui a pour but dune part des limiter
les conséquences au niveau économiques et aussi au niveau
sociale
Mais sa peut
poser problème car d'une part il faut connaitre la réalité scientifique du
phénomène naturelle et de ces manifestations dans tel ou tel lieu géographiques
mais aussi ensembles l’ensembles des facteurs physiques sociaux et culturelle
qui interviennent dans chacune des localités de chaque pays. Mais aussi pour en
bénéficier c'est dure car sa coûte cher et beaucoup de pays ne peuvent pas en
avoir comme les pays en voie de développement ce qui a un effet négatif. Mais
on peut vivre sans les prévention grâce à des système de secourt afin de
permettre de ce préparer à éventuelle catastrophes naturelles mentalement et
physiquement. Prenons par exemple au États-unis dans l'état de Floride région
ou il y a des cyclones qui ravage beaucoup d'habitations on prévu des exercices
au cas ou il y a un danger quelconque.
La fréquence ainsi que le coût des catastrophes
naturelles n'ont cessé de s'accroître au cours des dernières décennies dans le
monde entier.
Le nombre de personnes exposées aux risques naturels ne cesse de croître, avec la croissance démographique et l'extension des zones habitées ou exploitées.
La mortalité imputable aux catastrophes naturelles est passée de deux millions de personnes par décennie à moins de 800000.
Le nombre de personnes touchées par ces phénomènes a toutefois triplé dans le même temps, pour atteindre le chiffre de deux milliards.
Quant aux pertes économiques, elles ont été multipliées par cinq, se chiffrant dans les années 90 à quelque 629 milliards de dollars E.-U.
Les catastrophes naturelles mettent à mal l'infrastructure sociale et économique dans tous les pays où elles surviennent, leurs conséquences à long terme sont particulièrement graves pour les pays en développement, dont elles compromettent le Développement Durable (DD).
Les différentes régions du monde sont touchées de façon très inégale par les catastrophes naturelles, et c'est entre les pays développés et les pays en développement que l'écart est le plus frappant. Ces derniers paient en effet un lourd tribut aux catastrophes naturelles vu qu'environ 95 % des pertes en vies humaines qu'elles provoquent sont concentrées dans ces pays, et il est rare qu'une catastrophe naturelle fasse un grand nombre de victimes dans un pays industrialisé.
Par exemple, les ouragans et les typhons qui se sont abattus dernièrement sur les Etats-Unis et le Japon n'ont pas fait plus de 500 victimes, et même l'ouragan Andrew, particulièrement dévastateur, qui a atteint la catégorie 5, a fait en 1992 moins de 100 victimes aux Etats-Unis. En revanche, l'ouragan Mitch, lui aussi de catégorie 5, a causé en 1998 plus de 10000 morts en Amérique centrale. Au Bangladesh, un cyclone a fait environ 500 000 victimes en 1970 et un autre quelque 140000 en 1991.
La situation économique dans laquelle ils se trouvent est l'un des principaux facteurs aggravants, dans la mesure où les gouvernements et la majeure partie de la population de ces pays n'ont pas les moyens de se prémunir contre les risques naturels. Le retard technologique et le faible niveau d'instruction, tous deux liés aux difficultés économiques,font aussi partie des causes.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) déclare que pour atténuer les conséquences des catastrophes naturelles dans les pays en développement, il ne faut pas s'y prendre de la même manière que pour les pays développés. Il est en effet primordial de bien saisir toutes les spécificités sociales du pays considéré, sans négliger pour autant les aspects physiques du risque proprement dit. Etant donné que le risque de catastrophe est aussi lié à la vulnérabilité des populations (facteur humain), il faut impérativement réduire cette dernière. Nous devons aussi faire face à de nouvelles menaces qui sont liées au changement climatique. Le réchauffement du climat ne se traduit pas seulement par des tempêtes plus violentes et la hausse du niveau de la mer mais peut aussi engendrer une évolution rapide de l'environnement. On prévoit ainsi que les températures à la surface du globe augmenteront dans les 100 prochaines années à un rythme sans précédent depuis 10000 ans. Quant à la hausse du niveau de la mer, elle aura de très graves conséquences pour les pays en développement. C'est pourquoi il est essentiel qu'une collaboration s'instaure à l'échelle de la planète. Les institutions spécialisées des Nations Unies dont fait partie l'OMM devraient montrer la voie s'agissant d'œuvrer pour un monde plus sûr au XXIe siècle.
Une conférence mondiale sur la prévention des catastrophes, au niveau des dirigeants, aura lieu à Kobe au Japon, du 18 au 22 janvier 2005.
Cette conférence vise à favoriser les échanges de vues spécialisés et à produire des changements et des résultats concrets, en lui fixant les objectifs suivants :
- Conclure l'examen de la Stratégie de Yokohama et du Plan d'action correspondant en vue de mettre à jour le cadre directeur pour la prévention des catastrophes au XXIe siècle.
- Définir concrètement les activités à entreprendre et les ressources à mobiliser en vue d'assurer l'application des dispositions pertinentes du Plan de mise en oeuvre du Sommet mondial pour le développement durable.
- Mettre en commun les pratiques les plus efficaces et les enseignements tirés de l'expérience pour contribuer à la prévention des catastrophes dans le contexte de la réalisation d'un développement durable, et recenser les lacunes et les difficultés rencontrées.
- Mieux faire comprendre l'importance des politiques de prévention des catastrophes de manière à en faciliter et promouvoir la mise en œuvre.
- Faire en sorte que les informations ayant trait aux catastrophes naturelles soient plus fiables et que, dans toutes les régions, le public et les organismes de gestion des catastrophes aient davantage accès aux informations appropriées, comme indiqué dans les dispositions pertinentes du Plan de mise en oeuvre de Johannesburg.
Depuis 1990, l'Organisation des Nations-Unies (ONU) a proclamé le deuxième mercredi d'octobre, journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles dans le cadre de son programme nommé aujourd'hui stratégie internationale pour la prévention des catastrophes (SIPC).
Elle vise à rendre les populations plus résistantes face aux catastrophes en favorisant la prise de conscience de l'importance que revêt la prévention pour le développement durable, l'objectif étant de réduire l'impact humain, socioéconomique et écologique des risques naturels ainsi que des catastrophes technologiques et environnementales qui leur sont liées.
Son secrétariat permet d'assurer, dans le système des Nations Unies, la coordination des stratégies et des programmes de prévention des catastrophes naturelles.
Une équipe spéciale a été constituée, qui comprend des représentants des organismes des Nations Unies, des collectivités régionales, de la société civile et de différents secteurs d'activité. Plusieurs groupes de travail relèvent de cette équipe spéciale, l'un sur le climat et les catastrophes, présidé par l'OMM, un autre sur les systèmes d'alerte précoce, présidé par le PNUE, un autre sur les risques, la vulnérabilité et les conséquences, présidé par le PNUD et un autre enfin sur les feux de friche, présidé par le Centre mondial de surveillance des incendies.
Le nombre de personnes exposées aux risques naturels ne cesse de croître, avec la croissance démographique et l'extension des zones habitées ou exploitées.
La mortalité imputable aux catastrophes naturelles est passée de deux millions de personnes par décennie à moins de 800000.
Le nombre de personnes touchées par ces phénomènes a toutefois triplé dans le même temps, pour atteindre le chiffre de deux milliards.
Quant aux pertes économiques, elles ont été multipliées par cinq, se chiffrant dans les années 90 à quelque 629 milliards de dollars E.-U.
Les catastrophes naturelles mettent à mal l'infrastructure sociale et économique dans tous les pays où elles surviennent, leurs conséquences à long terme sont particulièrement graves pour les pays en développement, dont elles compromettent le Développement Durable (DD).
Les différentes régions du monde sont touchées de façon très inégale par les catastrophes naturelles, et c'est entre les pays développés et les pays en développement que l'écart est le plus frappant. Ces derniers paient en effet un lourd tribut aux catastrophes naturelles vu qu'environ 95 % des pertes en vies humaines qu'elles provoquent sont concentrées dans ces pays, et il est rare qu'une catastrophe naturelle fasse un grand nombre de victimes dans un pays industrialisé.
Par exemple, les ouragans et les typhons qui se sont abattus dernièrement sur les Etats-Unis et le Japon n'ont pas fait plus de 500 victimes, et même l'ouragan Andrew, particulièrement dévastateur, qui a atteint la catégorie 5, a fait en 1992 moins de 100 victimes aux Etats-Unis. En revanche, l'ouragan Mitch, lui aussi de catégorie 5, a causé en 1998 plus de 10000 morts en Amérique centrale. Au Bangladesh, un cyclone a fait environ 500 000 victimes en 1970 et un autre quelque 140000 en 1991.
La situation économique dans laquelle ils se trouvent est l'un des principaux facteurs aggravants, dans la mesure où les gouvernements et la majeure partie de la population de ces pays n'ont pas les moyens de se prémunir contre les risques naturels. Le retard technologique et le faible niveau d'instruction, tous deux liés aux difficultés économiques,font aussi partie des causes.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) déclare que pour atténuer les conséquences des catastrophes naturelles dans les pays en développement, il ne faut pas s'y prendre de la même manière que pour les pays développés. Il est en effet primordial de bien saisir toutes les spécificités sociales du pays considéré, sans négliger pour autant les aspects physiques du risque proprement dit. Etant donné que le risque de catastrophe est aussi lié à la vulnérabilité des populations (facteur humain), il faut impérativement réduire cette dernière. Nous devons aussi faire face à de nouvelles menaces qui sont liées au changement climatique. Le réchauffement du climat ne se traduit pas seulement par des tempêtes plus violentes et la hausse du niveau de la mer mais peut aussi engendrer une évolution rapide de l'environnement. On prévoit ainsi que les températures à la surface du globe augmenteront dans les 100 prochaines années à un rythme sans précédent depuis 10000 ans. Quant à la hausse du niveau de la mer, elle aura de très graves conséquences pour les pays en développement. C'est pourquoi il est essentiel qu'une collaboration s'instaure à l'échelle de la planète. Les institutions spécialisées des Nations Unies dont fait partie l'OMM devraient montrer la voie s'agissant d'œuvrer pour un monde plus sûr au XXIe siècle.
Une conférence mondiale sur la prévention des catastrophes, au niveau des dirigeants, aura lieu à Kobe au Japon, du 18 au 22 janvier 2005.
Cette conférence vise à favoriser les échanges de vues spécialisés et à produire des changements et des résultats concrets, en lui fixant les objectifs suivants :
- Conclure l'examen de la Stratégie de Yokohama et du Plan d'action correspondant en vue de mettre à jour le cadre directeur pour la prévention des catastrophes au XXIe siècle.
- Définir concrètement les activités à entreprendre et les ressources à mobiliser en vue d'assurer l'application des dispositions pertinentes du Plan de mise en oeuvre du Sommet mondial pour le développement durable.
- Mettre en commun les pratiques les plus efficaces et les enseignements tirés de l'expérience pour contribuer à la prévention des catastrophes dans le contexte de la réalisation d'un développement durable, et recenser les lacunes et les difficultés rencontrées.
- Mieux faire comprendre l'importance des politiques de prévention des catastrophes de manière à en faciliter et promouvoir la mise en œuvre.
- Faire en sorte que les informations ayant trait aux catastrophes naturelles soient plus fiables et que, dans toutes les régions, le public et les organismes de gestion des catastrophes aient davantage accès aux informations appropriées, comme indiqué dans les dispositions pertinentes du Plan de mise en oeuvre de Johannesburg.
Depuis 1990, l'Organisation des Nations-Unies (ONU) a proclamé le deuxième mercredi d'octobre, journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles dans le cadre de son programme nommé aujourd'hui stratégie internationale pour la prévention des catastrophes (SIPC).
Elle vise à rendre les populations plus résistantes face aux catastrophes en favorisant la prise de conscience de l'importance que revêt la prévention pour le développement durable, l'objectif étant de réduire l'impact humain, socioéconomique et écologique des risques naturels ainsi que des catastrophes technologiques et environnementales qui leur sont liées.
Son secrétariat permet d'assurer, dans le système des Nations Unies, la coordination des stratégies et des programmes de prévention des catastrophes naturelles.
Une équipe spéciale a été constituée, qui comprend des représentants des organismes des Nations Unies, des collectivités régionales, de la société civile et de différents secteurs d'activité. Plusieurs groupes de travail relèvent de cette équipe spéciale, l'un sur le climat et les catastrophes, présidé par l'OMM, un autre sur les systèmes d'alerte précoce, présidé par le PNUE, un autre sur les risques, la vulnérabilité et les conséquences, présidé par le PNUD et un autre enfin sur les feux de friche, présidé par le Centre mondial de surveillance des incendies.