La mondialisation
La mondialisation désigne
l'expansion et l'harmonisation des liens d'interdépendance entre les nations,
les activités humaines et les systèmes politiques à
l'échelle du monde. Ce phénomène touche les personnes dans la
plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à
chacun. Il évoque aussi les transferts et les échanges internationaux de biens,
de main-d'œuvre et de connaissances.
Ce terme, spécifique à l'environnement
humain, est souvent utilisé aujourd'hui pour désigner la mondialisation économique, et les
changements induits par la diffusion mondiale des informations
sous forme numérique, par exemple avec l'Internet.
La mondialisation
La «mondialisation» est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du progrès technique. Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers.
La mondialisation n'est pas portée uniquement par des puissances politiques et leurs armées, mais aussi par des empires privés, les multinationales.
La mondialisation, c'est aussi la globalisation des marchés financiers. La prépondérance du capital spéculatif sur le capital investi dans la production directe est un révélateur de ce phénomène.
La «mondialisation» est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du progrès technique. Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers.
La mondialisation n'est pas portée uniquement par des puissances politiques et leurs armées, mais aussi par des empires privés, les multinationales.
La mondialisation, c'est aussi la globalisation des marchés financiers. La prépondérance du capital spéculatif sur le capital investi dans la production directe est un révélateur de ce phénomène.
Causes
Les causes de la mondialisation
sont multiples parce que celle-ci n’est pas la conséquence de l’intention d’une
nation particulière, d’un groupe économique particulier ou encore moins d’une
personne. La mondialisation c’est l’interconnexion des lieux de la planète
résultant d’une série d’initiatives et d’action dans des domaines très divers.
Cette interconnexion n’est donc pas uniquement la conséquence d’une propension
à croître ou à consommer, comme le sous-entend votre question. Elle l’est,
certes, partiellement puisque le développement des échanges économiques est un
des moteurs de la globalisation (qui représente la dimension économique de la
mondialisation). Mais la volonté de propager une foi religieuse ou une doctrine
politique constitue aussi un moteur de cette interconnexion. L’empire romain va
en étendant sa domination militaire et politique mettre en relation Avenches et
Rome par exemple.
Il faut donc voir dans la
mondialisation un processus, toujours en cours, intentionnel pour certaines de
ses dimensions et non intentionnel pour d’autres.
Les avantages
D’abord, la réduction des
inégalités internationales. En s’exportant les entreprises exportent avec elles
leurs techniques et leurs connaissances qui contribuent au savoir des régions
concernées.
Les pays du Sud ont été les
premiers bénéficiaires, surtout l’Asie qui devient un acteur puissant de la
mondialisation. La mondialisation est le domaine d’action des firmes
multinationales et leur permet d’ atteindre le profit maximal. Ces firmes
participent au développement des pays du Sud.
Elles apportent trois soutiens
importants au développement :
• Une source de financement stable. Les firmes qui s’installent dans un pays suivent une logique d’investissement à long terme. Concrètement les investissements représentent 60% des flux financiers à destination des pays du Sud.
• Des transferts technologiques. Même si les pays bénéficiaires sont déjà en cours de développement et disposent de compétences suffisantes pour justifier d’un transfert de technologie.
• Une ouverture des marchés du Nord aux exportations du Sud qui suivent les flux des filiales implantées à l’étranger.
• Une source de financement stable. Les firmes qui s’installent dans un pays suivent une logique d’investissement à long terme. Concrètement les investissements représentent 60% des flux financiers à destination des pays du Sud.
• Des transferts technologiques. Même si les pays bénéficiaires sont déjà en cours de développement et disposent de compétences suffisantes pour justifier d’un transfert de technologie.
• Une ouverture des marchés du Nord aux exportations du Sud qui suivent les flux des filiales implantées à l’étranger.
Les inconvénients
Plus nombreux que les avantages,
les inconvénients concernent essentiellement les Etats, leurs habitants et
biens publics en général.
• Les entreprises se substituent à
l’Etat en matière de décisions économiques. Le pouvoir du lobbying des firmes
sur les Etats s’est ainsi manifesté lors des réticences, toujours actuelles,
des pays à signer les Accords de Kyoto, qui réglementeraient les rejets
industriels, en faveur de l’environnement.
• Une recherche du profit qui passe
outre les facteurs de types :
• Environnementaux :
La pollution mondiale est due pour
8.7% aux industries et pour 90.4% à la production énergétique telle que la
combustion de charbon, pétrole ou autres sources d’énergie. Exemple : le 13
mars 2002 le président américain George W Bush déclare à 4 sénateurs
républicains « Je m’oppose au protocole de Kyoto [visant à réduire les
émissions polluantes des industries], parce que 80% de la population du monde
en sont exemptés, dont la Chine
et l’Inde, et qu’il causerait un dommage sérieux à l’économie américaine ».
• Sanitaires, surtout en ce qui
concerne la sécurité alimentaire :
Le veau aux hormones et les
organismes génétiquement modifiés sont autorisés aux Etats-Unis, tandis que
l’Europe les interdit par principe de précaution, tant que des études sérieuses
sur les conséquences sur la santé du consommateurs ne seront pas menées. La
maladie de la vache folle a témoigné ainsi d’une dérive et d’un laxisme des
organismes sanitaires.
Sociaux :
Les licenciements massifs de
grandes entreprises comme Renault à Vilvorde – Belgique – en 1997 (3 100
personnes licenciées), Danone en 2001 (3 000 personnes licenciées) en Europe
dont 1 700 en France) et Moulinex en avril 2 002 à Lesquin (500 personnes
licenciées) sont des chocs émotionnels très forts pour les salariés concernés.
Culturels
Une perte d’identité culturelle
liée à l’internationalisation de la culture, et à son uniformisation. Par
exemple : des émissions télévisées dont le concept est recopié et diffusé sur
les chaînes internationales.
De libertés
Une perte de liberté d’expression
des médias. Les médias privés sont tenus d’avoir un discours « correct » à
l’égard de certains sujets pour ne pas froisser les investisseurs privés qui
détiennent un pourcentage des capitaux d’un groupe d’informations.
Bilan de la mondialisation
La nécessité de créer des
organismes internationaux pour réguler et réglementer les échanges a rapidement
vu le jour. Mais face aux complexités des échanges et de leurs conséquences, il
faut constater que ces organismes présentent aujourd’hui des faiblesses.
De nouveaux outils et moyens sont
apparus pour s’adapter à cette internationalisation, souvent en faveur des pays
de la Triade
(Etats-Unis, France et Japon ) qui ont vu les bénéfices que pouvait leur
apporter la mondialisation.
L’écart entre pays du Nord et pays
du Sud se creuse, au détriment des valeurs civiques, sociales,
environnementales et humanitaires.