Le chômage peut être défini comme l'état d’inactivité d’une personne souhaitant travailler. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.
Si la question de l'emploi et du chômage est revenue au centre de bon nombre de préoccupations de nos contemporains, force est de constater qu'elle demeure un sujet de controverse entre les écoles de pensée économique, et entre les modèles économiques et sociaux des différentes nations. En l'absence de réel consensus sur le diagnostic ou les politiques aptes à lutter contre lui, le thème du chômage est clairement devenu un sujet de confrontation politique dans la plupart des démocraties, à l'occasion des périodes électorales.
Le recrutement est
l'ensemble des actions mises en œuvre pour trouver un candidat
correspondant aux besoins et compétences requises pour exercer un poste de
travail donné, dans une organisation donnée.
Plein Emploi
Le terme « plein
emploi » décrit une situation de l’économie dans laquelle d’une
part, toute personne désirant travailler occuperait effectivement un emploi, et
d’autre part toutes les capacités matérielles de production seraient utilisées.
On distingue ainsi le plein
emploi des hommes ou de la main d’œuvre, du plein emploi du capital ou
des équipements (moyens de production).
Le plein emploi des moyens de
production est réalisé lorsque le rapport entre le taux d’utilisation d’un
équipement et sa capacité de production est égal à 1.
Le principe du travail posté, des
« 3x8 » ou encore d’autres organisations du travail comparables, est
d’utiliser les capacités de production au niveau du plein emploi : 24
heures sur 24 et 365 jours sur 365.
En pratique, le taux de plein emploi
des moyens de production est toujours inférieur à 1, et son niveau varie bien
sûr selon les secteurs d’activité.
Quant au plein emploi
du capital, lorsqu’il est réalisé, il présente l’inconvénient d’un manque de
souplesse pour une entreprise : celle-ci ne pourra faire face
instantanément à une augmentation de la demande.
Principale acception du terme, le plein
emploi des hommes ou de la main d’œuvre est théoriquement obtenu
lorsque le rapport entre la population active effective et la population active
potentielle est égal à 1.
Mais compte tenu d’un chômage
« naturel » et/ou « frictionnel » incompressibles (de 2 à
3 % de la population active), le plein emploi serait obtenu lorsque ce
rapport est égal à 0,97.
Dans la théorie classique et pour
les libéraux, le plein emploi est garanti par l’économie de marché : la
baisse des salaires en cas de chômage entraîne une augmentation de la demande
de travail par les entreprises et le plein emploi devrait se rétablir
naturellement.
Marx et Keynes ont cependant
démontré que le plein emploi est une situation idéale ou
mythique, même si l’expansion économique des « trente glorieuses »
(1945-1975) dans les pays développés a pu être considérée comme créant une
situation de plein emploi.
Depuis 1974 cependant, cette situation
d’équilibre d’un taux de chômage nul semble largement imaginaire, et lorsqu’il
est évoqué ou invoqué par les responsables politiques, le « retour au
plein emploi » signifie le plus souvent un objectif de diminution du taux
de chômage.
Enfin, si l’emploi est mesuré en
heures de travail effectives et en heures de travail potentielles, le rapport
des unes aux autres, par le biais des heures supplémentaires, peut fort bien se
révéler supérieur à 1.
Cela correspond plus ou moins à la notion de pouvoir d'achat, basée sur le revenu disponible.